Les inégalités Hommes-Robots

inégalités

Alors que la déclaration des droits des robots a été adoptée par les P.U.S.S. en 2948, où en est donc la société de 3015 sur la question des inégalités Hommes-Robots ?

Même si les mentalités ont quelque peu évolué, les inégalités Hommes-Robots sont bel et bien d’actualité. Le quotidien des robots dans un monde dominé par des homo sapiens pas toujours très courtois est encore et toujours semé d’embuches, tant sur le plan professionnel que personnel. Même s’ils tendent de plus en plus à ressembler à des êtres fait de chère et d’os jusqu’à parfois s’y méprendre, certains traits significatifs de leur caractère semblent mal passer auprès des humains, en plus de trahir leur appartenance robotique.

Discriminations en tous genres et inégalités salariales

C’est prouvé, selon qu’on appartienne au genre humain ou robotique, on n’a pas les mêmes chances de trouver un emploi. Pire encore, lorsque les patrons d’entreprise daignent recruter un robot pour respecter les quotas imposés par les P.U.S.S., ce dernier est moins payé qu’un humain à compétences égales. Quand on sait qu’un robot, à l’inverse d’un humain, n’oubliera jamais ses compétences au cours de sa carrière, la situation devient incompréhensible vue de l’extérieur.

Mais ce n’est pas tout. Prenons le témoignage du robot XGR-204-Z1, ingénieur chez Pastysse 51 (fait rare pour un robot), qui nous en apprend d’avantage :

« Ils voient que nous sommes des robots, et refusent de nous laisser entrer sans donner d’explication. »

« Les vigiles de boite de nuit nous grillent tout de suite, si j’ose dire. Ils voient que nous sommes des robots, et refusent de nous laisser entrer sans donner d’explication. Nous aussi on aime s’amuser, ne serait-ce que pour décompresser (rires). Le plus navrant dans tout ça, c’est que la plupart du temps ces vigiles sont eux-mêmes des robots sous-payés. À leur place, j’aurais un gros problème de conscience. »

Une fiabilité et des valeurs qui dérangent

Pour en savoir plus, nous avons interrogé un patron d’entreprise sur sa perception du genre robotique :

« Dans le genre je-pète-plus-haut-que-mon-cul, on fait pas mieux que les robots, je vous le dit clairement. »

« Ils sont toujours à l’heure et font exactement ce qu’on leur demande ! Du coup on ne peut jamais passer nos nerfs dessus, et franchement c’est gonflant. Et n’essayez même pas de les corrompre, car figurez-vous que ces gens-là ont des principes ! Dans le genre je-pète-plus-haut-que-mon-cul, on fait pas mieux que les robots, je vous le dis clairement. »

Enfin, pour faire échos aux propos de XGR-204-Z1, nous avons également interrogé un gérant de boite de nuit :

« Ils supportent mal l’alcool. »

« La plupart des robots utilise des techniques de drague humaines surannées, et ça fait peur aux femmes comme aux hommes. En plus, ils supportent mal l’alcool. La dernière fois qu’un robot à réussi à entrer dans mon établissement, il s’est épris d’une jeune femme et lui a récité un poème de Pierre de Ronsard (poète terrien de l’ère du préexpansionnisme) à un niveau de décibel très élevé. Ça couvrait la musique. On a dû appeler sa mère pour qu’elle vienne le chercher. »

Des blagues genristes au quotidien

« Ça sent l’antimatière, t’as pété ? »

Ce mépris général des humains envers les robots se manifeste à longueur de temps par des propos genristes parfois de très mauvais goût, du genre « Eh toi Monsieur J’ai-Toujours-Raison ! », ou encore « Ça sent l’antimatière, t’as pété ? ».

Un quotidien difficilement supportable qui risque de faire entrer le genre robotique dans une surchauffe collective que nous risquerions de regretter.

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